Milieux de nidification

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Groupe d’espèces

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Goéland argenté

Bruyant, opportuniste mais… fragile !

L’oiseau marin le plus commun de nos côtes est aussi le plus bruyant : trois mois de vacarme de mars à juin ! Accouplement, éclosion, défense des jeunes… tout est prétexte à ouvrir le bec. Il a souvent mauvaise réputation : on l’accuse de gloutonnerie mais cet éboueur des mers n’avale pourtant que 10% de son poids par jour. Il n’est pas encore menacé, mais sa population est en net déclin.

Comment le reconnaître ?

Le goéland argenté a un corps robuste et relativement court par rapport à la longueur de ses ailes.

 

  • Tête, poitrine, ventre et queue blancs
  • Ailes gris clair à pointes noires
  • Pattes gris rosé
  • Bec jaune avec petite tache rouge sur la mandibule inférieure
  • Longueur du corps de 55 à 67 cm

 

Les jeunes portent des mouchetures brunâtres qui éclaircissent puis disparaissent au fur et à mesure des mues. Leurs pattes sont noires.

Goéland argenté - © Armel Deniau

Où vit-il ?

On peut le rencontrer un peu partout.

 

  • Falaises littorales
  • Îles
  • Landes humides même éloignées des côtes
  • Champs
  • Plages
  • Dunes
  • Bâtiments

Comment vit-il ?

Son alimentation est centrée sur les produits de la mer mais il « récupère » plus qu’il ne pêche… Il consomme aussi des vers, de petits mammifères, des oisillons ou des œufs d’autres espèces. En hiver, les déchets humains peuvent constituer l’essentiel de son menu. Sédentaire le long des côtes de l’Atlantique, il est très sociable en toute saison. Il niche en colonies de plusieurs dizaines à quelques milliers d’individus dans l’herbe des corniches rocheuses ou sur les toits. La femelle pond deux à trois œufs en avril-mai. Les poussins tapent sur la tache rouge du bec de leurs parents pour provoquer la régurgitation de nourriture.

Pourquoi faut-il le protéger ?

Décimé au XIXème siècle, le goéland argenté revient sur nos côtes à partir des années 1920, probablement depuis les îles anglo-normandes. Il connaît alors une forte expansion démographique. Son aire de répartition s’étend sur les rivages atlantiques nord-européen, de l’Islande au golfe de Gascogne. Cependant, sa nidification en milieu naturel a nettement diminuée ces dernières années. Un déclin de la population est enregistré partout depuis les années 80, dû à un certain nombre de facteurs :

  • Fermeture progressive des décharges publiques dans des zones où il avait modifié sa «stratégie» naturelle d’alimentation.
  • Modification des techniques de pêche : limitation de la quantité d’espèces rejetées accessibles aux goélands.
  • Campagnes d’élimination et de stérilisation pour prévenir la prolifération en ville.

 

 

Quel comportement adopter ?

Un humain qui s’approche d’un nid peut être attaqué même si le contact physique est souvent évité.

 

  • Éviter de vous approcher des zones de nidification : les nids et les œufs sont souvent peu visibles, soyez très vigilants.
  • Si vous approchez d’une zone où les goélands vous accueillent avec de grands cris, voire un comportement agressif, il s’agit peut être d’une zone de nidification que vous n’avez pas identifiée. Mieux vaut rebrousser chemin.

 

Sachez les reconnaître

En bord de mer, épatez vos amis !
Sachez distinguer les différents goélands entre eux grâce à quelques détails facilement reconnaissables.

 

 

Goéland argenté en images

  • Goéland argenté

  • Goéland argenté

  • Goéland argenté

  • Goéland argenté

  • Goéland argenté

  • Goéland argenté

  • Goéland argenté

  • Goéland argenté

  • Goélands argentés

  • Goéland argenté

  • Goéland argenté

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