Milieux de nidification

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Groupe d’espèces

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Pingouin Torda

Ralliez-vous à mon gros bec noir !

Avec sa livrée noire et blanche, le pingouin torda ou petit pingouin pourrait bien se confondre avec d’autres espèces de la même famille... Mais son bec sombre, massif, constitue une caractéristique distinctive des autres alcidés (famille des pingouins) présents en France. Il ne s’en sert pourtant pas pour se faire remarquer : plutôt silencieux, il n’émet que de petits grognements ou des appels graves et aigres.

 

Comment le reconnaître ?

Dans le ciel, vous repérerez son plumage très tranché, blanc en dessous, noir au-dessus. Son vol est battu, rapide et direct.

Ses ailes très étroites contrastent avec l’aspect massif du corps.

  • Dos noir
  • Tête noire avec un trait blanc de la naissance du bec à l’œil
  • Bec trapu, noir, barré d’un trait blanc
  • Ventre blanc
  • Pattes palmées noires
  • Longueur du corps de 37 à 39 cm

 

En période internuptiale, la gorge, le côté du cou et la tempe se teintent de blanc.

Pingouin torda - © Armel Deniau

Où vit-il ?

En hiver, il affectionne les baies et les embouchures de fleuves, ou des eaux n’excédant pas 20 m de profondeur.

Mais en période de reproduction, il privilégie :

  • Les corniches de falaises
  • Les cavités sous blocs rocheux

Comment vit-il ?

Le pingouin torda réapparait sur ses sites de reproduction bretons (seule région française encore occupée), dès le mois de mars. Il niche en colonies mais des couples peuvent s’installer dans un endroit isolé. Il pond un œuf unique entre fin avril et début mai. Le nid est quasi inexistant mais peut tout de même comporter quelques graviers ou des morceaux de végétation. À 17 ou 18 jours, le poussin, qui ne sait pas encore voler, quitte le nid. Il n’acquerra son indépendance par rapport à ses parents que trois semaines plus tard. À la mi-juillet, les colonies françaises sont désertées. Le pingouin torda est le plus côtier des alcidés de notre territoire : entre octobre et avril, les côtes françaises accueillent de nombreux hivernants. Il peut plonger de jour comme de nuit pour pêcher le poisson dont il se nourrit. En hiver, son régime se complète de crustacés, de vers annélides et d’œufs de poissons.

Pourquoi faut-il le protéger ?

L’espèce est bien représentée en Europe mais, la France, accueille uniquement 25 couples environ (contre 500 au milieu des années 60). Seuls trois sites de reproduction sont répertoriés : l’île de Cézembre, le cap Fréhel et l’archipel des Sept-Îles. C’est aujourd’hui l’oiseau marin nicheur le plus rare de notre pays et le plus menacé : aucun indice d’immigration d’autres colonies européennes ne permet de prévoir un renforcement des effectifs.

Les principales menaces qui pèsent sur l’espèce :

  • les captures accidentelles par les filets maillants
  • la pollution chronique aux hydrocarbures
  • la prédation des rongeurs comme le rat noir

 

 

Quel comportement adopter ?

Les pratiquants de sports et loisirs peuvent aussi agir :

  • Il est préférable d’éviter de débarquer sur les îlots où nichent des pingouins tordas : l’accès à ces îlots est souvent réglementé.
  • L’escalade sur les falaises occupées par des pingouins tordas nicheurs est un facteur de dérangement : pratiquants d’escalade, attention à ne pas déranger les colonies; vérifiez sur la carte que vous ne pratiquez pas dans une zone de nidification; depuis la mer, si vous voyez les oiseaux en vol autour des falaises, ne vous approchez pas trop près de celles-ci; vous êtes à bonne distance si vous voyez les personnes en haut de la falaise.

 

Pingouin Torda en images

  • Pingouin torda

  • Pingouin torda

  • Pingouin torda

  • Pingouin torda

  • Pingouin torda

  • Pingouin torda

  • Pingouin torda

  • Pingouin torda

  • Pingouin torda

  • Pingouin torda

  • Pingouin torda

  • Pingouin torda

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