Aigrette garzette
L’aigrette garzette fait partie du groupe des aigrettes, les informations de cette page concernent l’ensemble des aigrettes.
Vive la mariée
Dans la vaste famille des grands échassiers, les aigrettes se distinguent par leur plumage immaculé : leurs ailes déployées ont la majesté d’une robe de cérémonie… Elles ont failli être victimes de leur beauté, au point de frôler l’extinction au début du siècle dernier : la mode féminine faisait alors grand usage de leurs plumes, et les chasses par les plumassiers étaient fréquentes. Les autres membres de la famille, qui regroupe bon nombre de hérons, sont globalement plus discrets, avec des teintes de gris et de bruns. Ce sont deux belles dames blanches qui ont élues domicile en France : la grande aigrette et l’aigrette garzette. On peut les observer en toutes saisons même si les effectifs sont plus importants lors de la période internuptiale automne-hiver).
Comment les reconnaître ?
Comme tous les ardéidés, les aigrettes tiennent leurs longs cous repliés en S au repos et en vol. Elles les tendent en cas d’alerte ou pour capturer une proie. Leurs pattes sont étirées vers l’arrière en vol. Leurs longs becs sont caractéristiques de leur alimentation piscivore, régime majoritaire du groupe. En période nuptiale, les aigrettes développent sur la nuque deux à trois longues plumes effilées, aux barbes fines et flottantes, que l’on appelle des scapulaires.
- Plumage entièrement blanc
- Long bec en forme de poignard
- Longues pattes
- Long cou fin
- Taille moyenne à très grande
Où vivent-elles ?
Les aigrettes favorisent les zones inondées ouvertes, côtières et intérieures, plus rarement les habitats marins.
- Marais d’eau douce, lacs, étangs
- Prairies humides
- Berges de cours d’eau
- Lagunes côtières
Zoom sur l’aigrette garzette
L’aigrette garzette, qui s’apparente à un héron blanc, est l’espèce la plus répandue en Europe parmi la famille des hérons. Elle guette ses proies dans les eaux peu profondes où elle se déplace à pas mesurés, lents et majestueux, entrecoupés de longues séances d’affût. Les aigrettes garzette sont des migratrices partielles : certaines colonies hivernent en Afrique ou dans le Sud de la France, d’autres sont sédentaires. Entre février et mars, les aigrettes retournent sur leurs aires de nidification. Elles construisent leurs nids en colonies dans les buissons ou dans les arbres. Elles pondent en moyenne trois à six œufs dont l’incubation est assurée par le mâle et la femelle.
Pourquoi faut-il les protéger ?
Le statut de conservation des aigrettes est favorable mais elles sont cependant exposées :
- Au drainage des zones humides
- Aux aléas climatiques du fait de sa sensibilité aux vagues de froid
- Aux coupes de bois et de roseaux sur les lieux de reproduction
- Aux dérangements pour les colonies d’accès aisé
Etat écologique de l’aigrette garzette selon l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Quel comportement adopter ?
- En arrivant sur mon spot, je repère les oiseaux en même temps que j’analyse les conditions de pratiques et je m’organise pour ne pas les déranger.
- Si je repère des groupes d’oiseaux, je reste à bonne distance et j’essaie de ne pas m’en approcher. S’ils s’envolent, c’est que je suis trop proche… mais comme dans ma pratique, je m’améliore de jour en jour.
- Si j’ai un chien, je le tiens en laisse pour éviter les envols inutiles.