Milieux de nidification

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Groupe d’espèces

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Océanite tempête

Un poids plume baromètre des changements climatiques

Le plus petit des oiseaux marins d’Europe est un planctonophage, c’est-à-dire qu’il se nourrit de micro-organismes marins sensibles aux variations de températures. Lorsque les proies se raréfient sous l’effet du réchauffement de l’eau, par exemple, l’océanite tempête ne peut réunir les ressources énergétiques suffisantes pour se reproduire dans de bonnes conditions. Il faut dire que son œuf représente un quart du poids de la femelle... Ainsi, sa disparition de certains sites est un réel indicateur de changements climatiques.

Comment la reconnaître ?

Océanite tempête - © Armel Deniau

En mer, l’océanite tempête est visible à une distance d’environ 20 m. Sa petite taille lui permet un vol léger au ras de l’eau qui alterne séries de battements d’ailes et courtes séquences planées. Une zone blanche sous ses ailes tranche sur l’uniformité de son plumage.

  • Corps, tête et dessus des ailes brun-noir
  • Croupion blanc
  • Pattes et becs noirs
  • Longueur du corps de 14 à 18 cm

À terre, vous avez peu de chance de l’apercevoir car elle y retourne uniquement pour se reproduire à la nuit tombée.

Où vit-elle ?

L’océanite tempête vit en haute mer et ne vient sur la terre ferme que pour les besoins de la reproduction. Il privilégie alors des milieux diversifiés difficiles d’accès :

  • Îles et îlots marins

Comment vit-elle ?

Espèce coloniale en période de reproduction, l’océanite tempête concentre l’essentiel de son activité terrestre la nuit. Les premiers retours aux colonies se font vers la fin de l’hiver ; elles sont ensuite progressivement désertées dans le courant de l’été. L’océanite tempête ne construit pas de nid mais s’installe dans des cavités naturelles, des fissures, ou même dans des terriers de lapins. L’œuf peut être délaissé quelques jours sans dommage, et le jeune reste seul dès l’âge d’une semaine en attendant la visite nocturne de ses parents. En période internuptiale, l’océanite tempête est une grande migratrice ; certaines hivernent jusqu’au large de l’Afrique du Sud.

 

Pourquoi faut-il la protéger ?

Présente dans les pays du nord de l’Atlantique et en Méditerranée, l’océanite tempête bénéficie d’une population stable en Europe. L’effectif réduit en France, où un millier de couples nicheurs se répartissent entre la Bretagne, les Pyrénées-Atlantiques et la Méditerranée, la classe comme espèce « presque menacée ». Elle est particulièrement confrontée à certains aléas :

  • Prédation par les rats, les goélands ou les pigeons semi-domestiques
  • Tourisme nautique
  • Débarquements sur les zones de nidification

 

Quel comportement adopter ?

  • Évitez de débarquer sur les îlots pendant la période de nidification.

Océanite tempête en images

  • Océanite tempête

  • Océanite tempête

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