Milieux de nidification
- îles
- Cordon de galet
- Plage de sable
Groupe d’espèces
- Phoque
Milieux de nidification
- îles
- Cordon de galet
- Plage de sable
Groupe d’espèces
- Phoque
Phoque veau marin
La bonne vibration !
Les moustaches, ou vibrisses, du phoque veau-marin se sont adaptées pendant 25 millions d’années pour arriver à ce degré d’évolution : rattachées à d’innombrables terminaisons nerveuses, elles permettent de détecter les moindres changements dans les mouvements de l’eau, même la vibration d’un d’objet plusieurs secondes après son passage. Grâce à ses seules vibrisses, le phoque veau-marin peut distinguer des formes et des tailles, et se repérer et se nourrir dans l’obscurité.
Comment le reconnaître ?
Tout en rondeur avec une allure grassouillette, le phoque veau-marin a une tête qui rappelle, de profil et de face, celle d’un chien... Ses déjections sur les bancs de sable ressemblent d’ailleurs étrangement aux crottes laissées sur les trottoirs par les toutous indélicats...
- Petite tête de forme arrondie, enchâssée et sans cou
- Profil de museau court et concave, net décrochement entre la tête et le museau
- Corps d’environ 1 mètres 60 de long
- Pelage variant du gris clair au brun foncé ou au noir, semé de petites taches irrégulières plus foncées
- Longues vibrisses de couleur claire
Où vit-il ?
L’espèce est plutôt côtière et affectionne les zones offrant de nombreux bancs de sable qui se découvrent à marée basse.
- Côtes sableuses
- Côtes rocheuses basses
- Plages
- Baies abritées
- Larges estuaires
Comment vit-il ?
Le phoque veau marin quitte l’eau plus souvent que les autres phoques. À terre, il se repose en groupes importants, sans qu’une organisation hiérarchique ne soit réellement perceptible. C’est là qu’il mue et se reproduit. Les mâles essayent de s’accoupler avec un maximum de femelles. Elles ont généralement un petit par an et mettent bas entre le 15 juin et le 15 août environ ; à la fin de l’allaitement, qui dure quatre à cinq semaines, les jeunes peuvent se disperser sur de longues distances même si l’espèce est plutôt sédentaire. L’activité du phoque veau marin est rythmée par les marées : il pêche et se nourrit lors de la marée montante qui draine des contingents de poissons ou lors de ses déplacements entre deux sites de repos. L’eau douce ne lui fait pas peur et il remonte parfois très loin dans les fleuves.
Pourquoi faut-il le protéger ?
Le phoque veau-marin n’est pas menacé au niveau mondial. La France comprend un peu plus d’une centaine d’individus et se trouve en marge de répartition de l’espèce : elle est a donc la responsabilité du maintien de cette aire de répartition.
Les colonies peu nombreuses sont affectées par :
- Les épidémies
- La pollution aux hydrocarbures, PCB et métaux lourds
- Les dérangements liés au tourisme, notamment l’été en période de reproduction.
Quel comportement adopter ?
La distance ! Lorsqu’ils sont sur leurs reposoirs, les phoques veau-marin se sentent plus vulnérables que dans l’eau. Observez-bien leur comportement, ils vous renseignent sur leur état d’esprit :
- S’ils relèvent la tête, les pattes avant, et s’approchent de l’eau : vous êtes trop près.
- S’ils se mettent à l’eau : vous êtes trop près.
- S’ils ont été dérangés, adaptez votre distance pour vos prochaines rencontres.
- Il suffit de quelques bateaux les obligeant à quitter leur reposoir plusieurs fois par jour pour menacer la pérennité du groupe.
En mer, il est possible que des jeunes, poussés par la curiosité, viennent d’eux-mêmes près de votre embarcation :
- Dans tous les cas, il est préférable de ne pas les toucher : ne prenez pas le risque de vous faire mordre, d’attraper ou de leur transmettre des maladies.
- C’est aux animaux de choisir la distance à laquelle ils souhaitent approcher.